mardi 1 avril 2008

L'éthique de la discussion selon Jürgen Habermas


Pour mieux comprendre l'éthique de la discussion, regardons d'abord les origines de ce concept, que l'on doit à Jürgen Habermas, un philosophe et sociologue allemand associé à la «sociologie critique». Récipiendaire de plusieurs prix dont celui de Kyoto en 2004, il enseigne pendant de nombreuses années, tentant de démontrer qu’il serait possible d’intégrer l’étude des théories marxistes lors des études universitaires.

Il commence ensuite à s’intéresser au capitalisme et à la communication entre les différents individus. S’associant à Karl-Otto Apel, il a créé la théorie de l’éthique de la discussion.

Dans cet exposé, nous verrons tout d’abord ce qu’est l’éthique de la communication elle-même, pour ensuite voir la pensée de Habermas sur sa propre théorie et comment il la résume.

L’éthique de la discussion

L’éthique de la discussion semble en fait être une transformation de l’impératif catégorique de Kant qui correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement. Si les actions se trouvent être faites à partir de ce principe, elles seront morales. Habermas, de son côté, croit davantage que cette théorie doit être dépassée par une compréhension dialogique de toute morale. Avec l’aide d’Apel, Habermas a identifié que beaucoup d’éléments font en sorte qu’il puisse y avoir une meilleure connexion entre deux personnes et que lorsque l’on parle à quelqu’un, c’est que l’on est en quelque sorte prédisposé à le faire. Ce que Habermas a tenté de faire est de déterminer si une règle de conduite lors d’une discussion soit vraiment une bonne chose dans une situation où l’on apporte beaucoup d’importance à la liberté de parole et à la spontanéité du comportement. C’est d’ailleurs principalement sur ce principe qu’est basée l’éthique de la discussion.

Toutes les analyses du philosophe lui ont permis de mettre au point le principe «D» qui se présente comme une technique pour régler les conflits d’intérêts de façon impartiale. Ce principe se transforme ensuite en la règle d’argumentation «U» qui, elle, est valide et teste les normes sans les reproduire. Même si généralement ces choses se font de manière inconsciente, il semblerait qu’elles se produisent dans le quotidien de tout le monde. Bref, quiconque s’engage à participer à une argumentation s’engage dans un principe moral. Les propos contiennent des valeurs morales qui sont propres à chaque individu. Pour permettre la communication, les interlocuteurs s'engagent consciemment ou inconsciemment à respecter certaines règles.

La pensée de Habermas

« Tout acteur communicationnel qui accomplit un acte de parole est forcé d’exprimer des prétentions universelles à la validité et de supposer qu’il est possible de les honorer.» [1]

Ce que Habermas tente d’expliquer dans cette affirmation c’est qu’il y a dans le langage des éléments qui permettent une certaine entente entre les individus lors d’une conversation. Il essaie un peu de dire que si ces éléments n’étaient pas inscrits dans le langage, personne ne serait d’accord sur rien. Autrement dit, lorsque l’on accepte de discuter avec quelqu’un, c’est que l’on est prêt à partager différentes choses, différents arguments permettant une compréhension du sujet dont il est question. Selon lui, c’est cette compréhension qui permettrait l’accord entre les gens. Bref, lorsque l’on parle avec quelqu’un, c’est que nous acceptons ces éléments et que nous sommes d’accord de les communiquer avec lui.

En résumé

«Quiconque entreprend sérieusement la tentative de participer à une argumentation s’engage implicitement dans des présuppositions pragmatiques universelles qui ont un contenu moral. Le principe moral se laisse déduire à partir du contenu de ces présuppositions d’argumentations, pour peu que l’on sache ce que cela veut dire de justifier une norme d’actions.»[2]

Habermas résume ici assez bien l’ensemble de l’éthique de la discussion. Ce qu’il essaie d’exprimer c’est que si les interlocuteurs ne s'engagent pas dans un tel processus, chacun campe sur ses positions et la véritable communication devient impossible. C’est donc pour cela que certaines personnes ont de la difficulté à s’entendre sur certains points. Il y a aussi des règles implicites dans la communication qui font que les individus parviennent à argumenter de façon saine même si les opinions sont parfois très opposées. Encore là, le processus n’est pas toujours conscient, mais cette façon de faire est intégrée dans l’individu.

Pour conclure, le célèbre philosophe allemand, Jürgen Habermas a basé sa théorie de l’éthique de la discussion sur l’impératif catégorique de Kant en lui apportant quelques modifications. Il a su analyser le comportement des individus lors d’une conversation et observer ce qui menait à une bonne entente entre ceux-ci ! Bien sûr, il serait intéressant de comparer le point de vue de Habermas sur cette théorie avec celle de son collègue de l’époque Karl-Otto Apel.

Bibliographie

Habermas, Jürgen, Logique des sciences sociales et autres essais, Quadrige grands textes, Puf, 2005

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=J%C3%BCrgen_Habermas&printable=yes

http://www.unige.ch/fapse/SSE/groups/life/livres/alpha/H/Habermas_1991_A.html

Desjardins, Arnaud, Karl-Otto Apel La réponse à l’éthique de la discussion, http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/philosophie/lectures/Apel.htm, 31 Janvier 2008



[1] Habermas, Jürgen, Logique des sciences sociales et autres essais, Quadrige grands textes, Puf, 2005

[2] Desjardins, Arnaud, Karl-Otto Apel La réponse à l’éthique de la discussion, http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/philosophie/lectures/Apel.htm, 31 Janvier 2008

lundi 31 mars 2008

The Great Pacific Garbage Patch


Le plastic est un produit dérivé du pétrole. Parfois si utile, parfois si destructeur. Grâce à sa structure moléculaire, la plus part des sacs de plastique ne sont pas biodégradable et resteront dans la nature et dans nos eaux. C’est entre autres le cas de l’océan Pacifique. Plusieurs déversement de plastique, de souliers, de vêtements et nombreuses autres affaires se ramassent dans l’océan. Je parlerai de ce qu’est le great Pacific garbage patch et son impact environnemental. Ensuite, comment empêcher que ce désastre devienne de plus en plus gros chaque année.

Qu’est-ce que The Great Pacific Garbage Patch et son impact environnemental?

Une image vaut mille mots, ceci est une image du great Pacific garbage patch vortex du nord . Les petites flèches dans l’eau sont les courants maritimes qui poussent tous les détritus possibles qui peuvent se retrouver à proximité. Les lettres signifient :

A : Un déversement d’environ 80 000 chaussures de course Nike en 1990.
B : La ceinture de plastique.

C et E : Des recherches en 2002 ont certifiés que l’œil plastique du vortex contenait plus de 1 millions de détritus par milles carrés.

D : On a retrouvé des chaussures, des morceaux de linges et du plastique à la dérive ou sur les plages.

F : C’est le champs d’attraction des courants marins qui attire les détritus.

Le point C et E sont extrêmement alarmants. Si en 2002 il y avait plus de 1 million par milles carrés de détritus, imaginer 6 ans plus tard soit en 2008. Les créatures aquatiques qui vivent dans ses régions prennent le plastic comme nourriture. Les tortues, méduses, poissons, Goéland, ils se nourrissent tous de cette merde qui ne se détériorera jamais. Selon vous est-ce que cette photo est normale?

Les scientifiques disent que la masse de plastic serait égale à 2 fois à la superficie du Texas. On ne peut pas photographier la masse totale du vortex d’un satellite, parce qu’il y a tellement de plastique, qu’il a coulé à environ 6 mètres au dessous du niveau de l’océan.

Comment empêcher que ce désastre devienne de plus en plus gros chaque année?

Pour empêcher cette calamité nous allons devoirs réduire notre consommation de sa de plastique. Les sacs réutilisables sont déjà une très bonne initiative pour contrer le gaspillage de plastique. Ce graphique, ci-dessous, a été construit par un scientifique américain qui a estimé la croissance de fabrication des sacs en plastique. Seulement pour le marché aux États-Unis.

Si nous continuons de même et nous allons détruire nos eaux jusqu’à qu’elle ne soit plus récupérable et ainsi, amélioré la destruction de la Terre. Ensuite, nous devrions-nous occupé de la récupération de ses eaux souillées avant qu’il ne soit trop tard. De plus, les micros particules de plastique se serais propagé dans l’eau a plus de 70% tuant les bébés poissions et empêchant la faune de se renouvelé . C’est pourquoi il faut enlever ce plastique des eaux. Greenpeace a déjà débuté des travaux d’assainissement des eaux, mais il faudrait plus de main d’œuvre. Pourquoi les gros géants qui dirigent ce monde ne s’en occuperaient pas? Au lieu de rester assis dans leur chaise?

Donc, ça ne revient qu’à nous de décider ce que nos eaux vont devenir. Si nous allons laisser l’eau polluée, laisser mourir les animaux marins. Surtout si nous allons changer nos habitudes pour contribuer à la cause. Ici, je vous ai parlé que du vortex du Pacifique du nord. Vous ne devriez donc pas négliger qu’il en existe d’autre. Ils ne sont pas aussi gros que celui du Pacifique, mais il existe. Devrions-nous vraiment faire comme s’il n’existait pas?

http://mountaintimeblog.blogspot.com/2007_10_01_archive.html (ce site contient un vidéo dur, de la dissection d’un goéland mort trouvé sur une plage. Lors de la dissection, on voit le foie coupé en 2, l’estomac perforé par des morceaux de plastique et ect…)

http://www.mindfully.org/Plastic/Ocean/Trashing-Oceans-Plastic4nov02.htm

http://www.shipwreckcentral.com/livedive/archives/ocean_science/
http://www.divester.com/2006/11/28/north-pacific-gyres-trash-vortex-killing-marine-life/

«Le Moment Unipolaire »


Depuis le début des sociétés organisées, le monde sent le besoin d’être dirigé par une grande puissance mondiale qui par sa grandeur, sa richesse et bien sûr sa puissance militaire dominerait tous les autres peuple. L’une des ces premières puissances et l’une des plus connues est la société romaine qui agissait comme si elle était seule au monde.

De nos jours, le peuple qui pouvait le plus prétendre au titre de dirigeant de l’uni polarité de la planète est le peuple Américain. Ce sont les politiques de leurs dirigeants, Néoconservateurs, qui ont fait d’eux un peuple autoritaire, inattaquable et qui impose la soumission à ses rivaux potentiels. Ces politiques qui se basent d’abord et avant tout sur les cinq fondements des Néoconservateurs qui sont : l’importance de la morale et l’idéologie dans les relations internationales, le patriotisme[1], le leadership, l’unilatéralisme[2] et le multilatéralisme[3] instrumental et finalement l’interventionnisme[4] musclé sur la scène internationale. [5]

Dans ce texte, je définirai d’abord ce que l’on peut qualifier de moment unipolaire pour ensuite traiter des différentes raisons qui font que les États-Unis pouvaient prétendre au titre de plus grande puissance mondiale. Nous verrons, que l’endettement des États-Unis à des fins militaire et la guerre en Irak et dans les autres pays composants le Moyen-Orient sont une tentative désespérée des Américains pour garder leur titre de plus grande puissance mondiale.

Définition :

Tout d’abord, je désire définir ce qu’est le moment unipolaire, unipolaire signifie être dirigé par un seul pôle mais il ne s’agit pas nécessairement que le monde soit diriger par un seul et même gouvernement. Il peut s’agir de un gouvernement (comme c’était le cas il n’y a pas si longtemps) qui impose plus ou moins directement aux autres sa façon de faire et qui par sa suprématie militaire peut avoir un droit de regard sur toutes les décisions à prendre au point de vue mondiale.

L’endettement et la suprématie militaire :

Premièrement, les États-Unis comme les romains l’on fait bien avant eux se sont constitué une puissance militaire jamais égalé et même très difficilement égalable. Pour se faire, ils ont dû s’endetter outre mesure en empruntant des sommes gigantesques aux autres pays. Ces autres pays acceptaient bien le fait de leur avancer cet argent car cela devenait avantageux pour eux grâce aux hauts taux d’intérêts qu’ils en obtiendraient. C’est ainsi qu’est né la grande puissance des États-Unis au point de vue militaire. Pour se rapporter au sujet qui est la direction de la puissance mondiale, est que les Américains pour être reconnus mondialement devaient posséder une armé qui par sa grandeur démesurée et inégalé devait pouvoir garantir les intérêts autant Américain que ceux de leur alliés. C’est en fondant cet armé que le gouvernement américain néo conservatiste a su appliquer sa politique étrangère qui est de veiller à la sécurité nationale et également répandre les valeurs démocratique et américaines. Pour représenter mes propos je prendrai exemple sur ce qui se passe en ce moment même sous le gouvernement de George W. Bush en Afghanistan. Le président Bush en voulant défendre la sécurité nationale attaque les terroristes dans le Moyen-Orient, mais ce qui n’est pas dit mais qui est très facilement démontrable ,par ses façons de faire, est qu’il veut également répandre la démocratie américaine à ces pays en y détrônant le pouvoir en place et en changeant le mode électorale pour qu’il soit plus près du modèle américain. C’est ainsi que je crois que les Américains désire procéder car s’ils parviennent à rallier l’ensemble de ceux qui s’oppose à leur politiques ils pourront ensuite procéder comme ils le veulent bien selon leurs valeurs qui seront devenues les mêmes pour l’ensemble du monde. Ce que les américains ne s’attendaient pas c’est à ce qu’on leur oppose une aussi forte résistance car le but premier est d’acquérir plus de territoire et convertir le plus de gens à leur mode de penser sans pour autant que ça leur coûte des sommes astronomiques, car tout en propagent leur croyance ils doivent penser à préserver leur supériorité militaire.

La tentative Américaine pour conserver son emprise sur le monde :

Deuxièmement, c’est la tentative d’expansion massive des américains qui a sonnée le glas de leur suprématie mondiale. En effet, lors de leur invasion au Moyen-Orient, pour des raisons des plus patriotiques que nous nous rappellerons tous, c’est-à-dire de défendre le monde entier contre la menace terroriste et le désarmement de l’Irak car ils devaient posséder des armes de destructions massives. Mais en fait, n’était-ce pas la une tentative désespéré des américains de bloquer l’avancé de ces pays qui possédaient désormais l’essentiel des ressources naturelles nécessaire à leur expansion et ainsi une place très enviable dans l’alliance des plus grandes puissances terrestre. Ce n’est pas le but des Américains de faire une nouvelle puissance mondiale. À l’instar de ce but, ils désirent plutôt maintenir leur place à la tête de l’uni polarité planétaire. Selon moi, la menace terroriste, et les armes de destruction massive se trouvant en Irak ne sont que des raisons peu crédibles de faire la guerre. Ces raisons n’ont jamais été prouvées et le président Bush a toujours pointé, depuis le 11 septembre 2001, des ennemis tels que Al-Qaida, l’« axe du Mal », la prolifération des armes de destruction massive, le fascisme islamique.[6] Ce qui est facile a voir dans ces ‘méchant’ c’est qu’ils sont toujours incarnés par des ‘acteurs’ du Moyen-Orient eux qui possèdent les ressources pour assurer le maintient du monde tel qu’on le connait dans l’avenir. Rappelons-nous également que la religion musulmane a fortement été utilisée pour justifier cette guerre les Américains justifiaient leurs frappent par des jours importants dans le calendrier musulman. Ce qui appuie mon point en ce qui concerne ce que pensent les Américains des autres croyances que les leurs. Cependant, pendant que les Américains s’endettent outre mesure pour tenter de contrer la menace qu’ils ont créée, les pays asiatiques sont en train de les surpasser et il ne serait pas étonnant de bientôt les voir au centre de la scène mondiale. Effectivement, l’empire chinois est en pleine expansion et est beaucoup mieux organisé que les États-Unis qui se dirigent vers un échec remarquable au Moyen-Orient ce qui les conduisent vers une récession prochaine du pays. Les pays asiatiques de leur côté sont patients et rachètent tranquillement l’empire Américain en pleine chute.

Finalement, nous avons vu dans cet exposé ce qu’est le moment unipolaire. Également j’ai traité de ce qui fait que les américains se sont élevés parmi les autres pays pour qu’ils soient en mesure de prendre des décisions importantes au nom de plusieurs nations. Il a été question de l’endettement excessif des États-Unis pour constituer une suprématie militaire et leur tentative ultime de propager leur vision aux autres cultures pour que leur règne se poursuive. Par contre j’aurais pu insister d’avantage sur le moment unipolaire au temps romain ou sur ce que j’ai débuté à la fin de mon exposé c’est-à-dire sur le développement surprenant des pays asiatiques qui pourront bientôt surpasser l’empire Américain qui fonce à la récession. Cela est facile à percevoir car ceux-ci sont sur le point de surpassés les Américains au point de vue militaire, si cela n’est pas déjà fait.



[1] Patriotisme : Le Patriotisme (du latin pater, père) est un sentiment d'appartenance à un pays, qui renforce l'unité selon des valeurs communes.

[2] L’unilatéralisme : Tendance à prendre des décisions et agir seul, sans consultation ni soutien de la communauté internationale.

[3] Multilatéralisme : Il se traduit par la coopération de trois États au moins dans le but d'instaurer des règles communes. Il concerne essentiellement la forme institutionnalisée de ces relations (au sein des organisations internationales).

[4] Interventionnisme : Est une politique par laquelle l'État participe à l'économie du pays quand cela lui apparaît nécessaire pour protéger les intérêts des citoyens ou y développer des aspects de l'économie ou du social.

[5] Légaré Tremblay, Jean-Frédéric, L’idéologie néoconservatrice et la politique étrangère sous George W. Bush, Étude Raoul Dandurand numéro 9-lien internet : http://www.dandurand.uqam.ca/download/pdf/etudes/tremblay/RD-etude9_130505.pdf

[6] Gresh, Alain, Du chaos irakien à l’escalade contre l’Iran, Le monde Diplomatique, Archive Novembre 2007. Lien internet : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/GRESH/15285

Hans Jonas et le principe responsabilité


De nos jours, de plus en plus de gens sont individualistes et un peu égoïstes. Nous nous soucions de moins en moins des conséquences de nos gestes et nous agissons seulement en pensant à ce que nous désirons. Hans Jonas est probablement la personne appropriée qui nous amènera à nous questionner davantage sur notre manière d’agir. Il s’agit d’un philosophe allemand qui a vécu dans les années 1900, considéré comme une référence en ce qui concerne l’écologie et les tendances de la société moderne. Il a vécu une grande partie de sa vie en Allemagne, mais il la quitta dû au danger nazi. Hans Jonas a accompli plusieurs choses dont une thèse sur la gnose, mais je m’attarderai à son principal ouvrage concernant le principe responsabilité. (1979) Dans un premier temps, j’expliquerai la base de sa théorie. Dans un deuxième temps, j’aborderai son principe de précaution. Je conclurai en exprimant ce que j’en pense.

Pour débuter, Hans Jonas souhaitait régler certains problèmes environnementaux ou, du moins, les diminuer de beaucoup. Ce qui l’emmena à écrire sur le principe responsabilité qui veut que l’homme possède un énorme pouvoir sur l’existence à long terme de notre civilisation et de la terre. Comme il le mentionnait dans son ouvrage sur le principe responsabilité: <> (1) Ce qui crée une toute autre forme de responsabilité que celle qu’on connaît. Hans Jonas dit que les actions de l’homme pourraient être irréversibles. Donc, nous ne pouvons plus penser que nos actions n’auront aucune répercussions sur la nature et qu’elle se rétablira d’elle-même puisqu’il est clair qu’elle se détériore et que la génération prochaine ne la retrouvera pas comme nous l’avons trouvé à notre tour. Les conséquences de nos actions ne s’arrêtent pas à la journée même où elles ont été posées. Il faut arrêter de penser comme cela. Selon Jonas, elles pourraient être irréparables et nuirent à très long terme. Donc, avant d’entreprendre une quelconque action, nous devrions tous nous poser la question à savoir si cela pourrait mettre en danger l’existence des générations futures. Nous sommes responsable du monde qu’on laissera après nous et nous devons absolument nous assurer de ne pas nuire à la qualité de l’existence future.

Une autre phrase de son ouvrage nous aide à mieux comprendre sa manière de penser. <> (2) Par cette affirmation on constate que Hans Jonas ne savait pas jusqu’où il fallait s’arrêter. Comme nous d’ailleurs puisque nous ne pouvons prévoir lorsque la terre cessera d’exister. C’est ce qui l’amena à son principe de précaution, qui veut tout simplement dire, comme nous le disons nous-même, qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Donc, nous devons prendre en considérations toutes les répercussions possibles à notre action. Nous devons en quelque sorte élaborer le pire afin de l’éviter. Nous ne pouvons plus vivre en utilisant tous les objets technologiques tel que la voiture et biens d’autres sans se soucier de tous les dommages que cela peut occasionner pour la planète et l’humanité. Hans Jonas craignait les outils technologiques ce qui lui a souvent été reproché puisque certain l’accusait de nuire au développement technologique parce qu’il effrayait les gens. Il disait que nous avons l’habitude de réparer les dégâts de la technologie avec de nouvelles découvertes technologiques qui crées de nouveaux problèmes parfois encore plus nocifs que ceux d’avant. Ce qui est vrai, selon moi. Hans Jonas apportait la possibilité que nous pouvions nous détruire ou s’éteindre dans peu de temps si nous continuons à agir sans jamais s’arrêter pour réfléchir aux dégâts.

Bref, Hans Jonas apportait un nouveau souffle à la pensée que nous avons de la responsabilité. Je trouve sa théorie assez bonne parce qu’il est vrai qu’il faut préserver la nature et conserver une bonne qualité de vie. Cependant, il va peut-être un peu loin. Maintenant, ce qu’on fait à une importance capital sur toute les probabilités de vie sur terre pour les générations futurs. Je crois que le principe responsabilité énoncé par Hans Jonas met un énorme poids sur les épaules de la société d’aujourd’hui puisque nous ne pouvons plus agir de façon spontanée si nous respectons son principe. On ne pourra plus penser par nous même puisque nos gestes seront tous calculés et pesés longuement. Je crois que nous cesserons de vivre si nous nous attardons trop à cela. Nous ne ferons plus rien puisque, de nos jours, tout peut être dangereux. Ce qui est bon pour la santé un jour, est la semaine d’après, cancérigène. C’est un peu comme si nous nous disions : Reste à savoir si sa théorie ferait une assez grande différence pour garantir un monde meilleur.

Références bibliographiques

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Jonas (1)

http://lyc-sevres.ac-versailles.fr/p_jonas_pub.eth.resp.php (2)

http://pagesperso-orange.fr/denis.collin/jonas.htm

http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Hans_Jonas

Gnose : Connaissance des réalités divines de nature religieuse et ésotérique, supérieure à celle des simples croyants et donnant accès au salut.